Mariam Tandina, Abdoulaye Guindo and Alexis Kalambry during the webinar about inequalities in health services in Mali. Photo Credit: JHR Mali

On April 29, Alexis Kalambry, one of the JHR Media Trainers in Mali,  hosted a webinar on the inequalities that the Covid-19 has accentuated in health facilities in Mali, particularly with regard to women and girls. The webinar was viewed by over 1,600 people and shared over 110 times. 

Broadcast live on Facebook from the digital platforms of ENERGY MEDIA, a JHR partner in Bamako and Relai TV, a new web TV in Mali, this webinar brought together 2 panelists: Dr. Abdoulaye GUINDO, Deputy National Director for Health and Ms. Mariam TANDINA, Country Coordinator of the International Youth Alliance for Family Planning and National President of the AMPFF Youth Actions Movement.

From the observation of the Deputy National Director for Health, the public access to health centers has been largely affected because of the impact of Covid-19 on household income. “At the national level, 44.1% of households were affected by a drop in income linked to COVID-19” according to the Monthly Report of the Survey on the impact of the Coronavirus on the living conditions of households in Mali carried out in February 2021 by the National Institute of Statistics of Mali (INSTAT). 

On her side, Mariam TANDINA pointed out that the access of women and girls has worsened since the Covid-19 had started in March 2020 in Mali, a country where income is limited for many people. To her, “people no longer trust public health services. Those who have more financial abilities go to private health facilities, leaving low-income categories in health insecurity. Also, the treatment and care for young girls by health workers, particularly for sexual and reproductive health services, are stigmatizing and often humiliating “. In February 2021, “2.9% of households needed family planning services” according to the INSTAT survey.

Official responses seem to exist but remain very insufficient and effective. “ We have created accessible sites that are well supplied with information resources in order to allow young girls and boys to receive answers to all the questions they want to ask about their health and gender inclusive health services” said the Deputy National Director for Health.

Mariam TANDINA proposes that the national authorities, particularly health decision makers, put in place a significative collaboration with CSOs, also with Women’s and youth organizations to better reduce the inequalities accentuated in this period of Covid-19. She recommends to talk to the youth and reaching out to them so that they can have the information they need about their health to better protect themselves.

 

INEGALITES FACE A LA COVID-19 DANS LES STRUCTURES DE SANTE AU MALI

JDH anime le débat

Ce 29 avril, JDH a organisé un webinar sur les inégalités que la Covid-19 a accentuées dans les structures de santé au Mali notamment à l’endroit des femmes et filles. Vu par plus de 1.600 personnes et partagé à plus de 110 fois, ce webinar a été animé par Alexis KALAMBRY, l’un des Media Trainer JDH au Mali.

Diffusé en live sur Facebook à partir des plateformes digitales de ENERGY MEDIA partenaire de JDH à Bamako et Relai TV, un nouveau web télé au Mali, le webinar a réuni 2 panélistes : Dr. Abdoulaye GUINDO, Directeur National Adjoint de la Santé et Mme Mariam TANDINA, Coordinatrice pays de l’Alliance Internationale des Jeunes pour la Planification Familiale et Présidente Nationale du Mouvement d’Actions des Jeunes de l’AMPFF.

Du constat du Directeur National Adjoint de la Santé, l’accès des populations aux centres de santé a été largement affecté à cause de l’impact de la Covid-19 sur les revenus des ménages. « Au niveau national, 44,1% des ménages ont été touchés par une baisse de revenus liée à la COVID-19 » selon le Rapport mensuel de l’Enquête sur l’impact du Coronavirus sur les conditions de vie des ménages au Mali réalisée en février 2021 par l’Institut National des Statistiques du Mali (INSTAT).

De son côté, Mariam TANDINA a souligné que l’accès des femmes et filles s’est empiré depuis que la Covid-19 a commencé en mars 2020 au Mali où les revenus sont limités pour beaucoup de gens. Pour elle, « les gens n’ont plus confiance aux services publics de santé. Ceux qui ont les moyens partent dans les structures privées laissant les couches à faible revenu dans l’insécurité sanitaire. Aussi, le traitement et la prise en charge à l’égard des jeunes filles par le personnel de santé notamment pour les services de santé sexuelle et reproductive, sont stigmatisants et souvent humiliants ». En février 2021, « 2.9% des ménages ont eu besoin des services de planification familiale » selon l’enquête de l’INSTAT. 

Des réponses semblent exister mais restent très insuffisantes et efficaces. Pour le Directeur National Adjoint de la Santé « nous avons créé des sites accessibles et bien fournis en information afin de permettre aux jeunes filles et garçons d’avoir des réponses à toutes les questions qu’ils et elles voudront poser sur leur santé et les services de santé sexuelle et reproductive ».

Mariam TANDINA propose que les autorités nationales notamment sanitaires mettent en place une synergie d’actions avec les organisations de la société civile et les organisations de femmes et de jeunes pour mieux réduire les inégalités accentuées en cette période de Covid-19. Elle recommande de parler aux jeunes et d’aller vers eux afin qu’ils et elles puissent avoir de l’information dont ils et elles ont besoin sur leur santé pour mieux se protéger.