In order to improve access to information on the rights of women and girls in Tunisia in the context of COVID-19, JHR continues to organize online forums in collaboration with Kashfmedia, a JHR media partner in the country.

The latest discussion, which took place via Facebook Live, featured local experts Madiha Jamal, Dr Bassam Abdel-Mouly, and Dr Jalila bin Khalil, and was moderated by journalist and JHR media trainer, Khaoula Boukrim.

“Access to contraceptive products in Tunisia decreased from 62.5% to 50.7% between 2012 and 2018,” said Madiha Jamal, an activist for the women’s organization Mousawat (meaning equality).

She shared that COVID-19 has brought about “a huge increase in sexual and domestic violence”, adding that numerous women are currently being treated for assault in public gynecological services.

The low availability of contraceptive products was also discussed during the live discussion. Obstetrician-gynecologist Dr Bassam Abdel-Mouly shared, “both the contraceptive pill and the curettage pill are out of stock”. People are resorting to the black market to purchase contraceptive products.

However, according to Dr Jalila bin Khalil, professor of intensive care medicine and spokesperson for the Scientific Committee Fighting COVID-19 in Tunisia, “gynecological services are currently being provided to women affected by COVID-19.”

Although the COVID-19 pandemic has weakened the overall health system in the whole country, other factors also have a bearing on sexual and reproductive rights in Tunisia. “According to our studies, we find that ‘they’ are trying to suppress access to contraception by using either religious speech or by claiming a lack of means,” shared Madiha Jamal.

FEMMES ET SANTE DE LA REPRODUCTION EN TUNISIE : POURQUOI EST-IL IMPORTANT EN CONTEXTE COVID-19 ?

Pour améliorer l’accès à l’information sur les droits des femmes et filles en Tunisie en contexte de COVID-19, JHR continue d’organiser des online forums en collaboration directe avec le site d’information www.kashfmedia.com l’un des partenaires médias dans le pays.

Sur la problématique et l’importance de la santé de la reproduction en Tunisie, trois spécialistes ont animé la discussion via Facebook live qui a été modérée par Khaoula Boukrim, Journaliste et JHR media Trainer.

« L’accès aux produits de contraception en Tunisie est passé de 62.5% à 50.7% entre 2012 et 2018 » selon Madiha Jamal, activiste à l’organisation féminine Mousawat (Egalité). 

Elle estime que la COVID-19 a entrainé « une augmentation énorme des violences sexuelles et conjugales. En ce moment, plusieurs femmes sont victimes d’agressions dans les services gynécologiques publics ».

La disponibilité des produits de contraception dans le secteur public est très réduite. Selon Dr Bassam Abdel-Mouly, Gynécologue-obstétricien, « la pilule contraceptive est en rupture aussi bien que la pilule de curetage ».

Cependant pour Dr Jalila bin Khalil, Professeur en médecine de réanimation et porte-parole du Comité Scientifique de Lutte contre la COVID-19 en Tunisie « les services de gynécologie sont actuellement assurés aux femmes touchées par la COVID-19 ».

Au délà de l’affaiblissement du système sanitaire dû à la COVID-19, d’autres raisons impactent la santé sexuelle et de la reproduction en Tunisie. « D’après nos études, nous constatons qu’on essaye de supprimer les moyens de contraception en utilisant soit le discours religieux ou en prétextant un manque de moyens » rapporte Madiha Jamal, activiste à l’organisation féminine Mousawat (Egalité).