Media executives in Mali have signed a formal pledge to improve coverage of SRHR issues in their organizations – Photo: JHR Mali
On February 10, JHR-Mali brought together 13 media executives for a consultation meeting at the Azalaï Salam Hotel in Bamako to exchange best practices for enhancing gender equity in newsrooms and improving coverage of issues related to sexual and reproductive health and rights (SRHR). The event was organized in collaboration with JHR’s partners from the Coalition of CSOs-FP and Women in Law & Development in Africa (WILDAF).
Self-censorship on SRHR topics was identified as a major problem in the Mali media sector. Journalists from the national broadcaster ORTM shared that they were discouraged from using words related to sex and sexuality in their reports due to their sensitivity.
At the end of the meeting, the attendees made a formal pledge to create equitable environments in newsrooms and support the coverage of SHRH issues. JHR and other civil society partners also committed to supporting the media in developing a gender policy and facilitating coordination between CSOs and media partners for better collaboration. CSOs also agreed to share data and documentation on SRHR and gender promotion with media actors, to respond to media actors’ requests for coverage, and to engage media to cover and participate in their activities.
En Francais
Au total 13 patrons de presse soit 07 femmes et 06 hommes, ont participé à la rencontre de concertation des responsables des médias sur les questions la SDSR et le genre que Journalistes pour les Droits Humains a organisé le 10 février 2022, à l’Hôtel Azalaï Salam de Bamako au Mali. En collaboration avec ses partenaires de la Coalition des OSC-PF et WILDAF, cette rencontre des patrons de presse des différents médias du Mali a permis de discuter des meilleures pratiques au sein des rédactions pour l’équité en matière de genre et le soutien à la couverture inclusive des thématiques liées à la Santé et aux Droits Sexuels et Reproductifs.
L’autocensure en matière de prononcer les mots et expressions liés au vocable sexe ou sexualité est un grand problème au sein du secteur médiatique. En exemple, les journalistes de l’ORTM, l’organe national de radiotélévision, avaient déclaré qu’il leur était interdit de prononcer ces termes dans leurs productions à cause de leur sensibilité.
A la fin de la rencontre, onze (11) patrons de presse ont fait la promesse, par la signature formelle d’un engagement, à promouvoir de meilleures pratiques au sein des rédactions pour l’équité en matière de genre et le soutien à la couverture inclusive des thématiques liées à la Santé et aux Droits Sexuels et Reproductifs. JDH et les autres partenaires de la Société Civile se sont aussi engagés à appuyer les médias dans l’élaboration d’une politique de promotion du genre et à faciliter la coordination entre les OSC et partenaires médias pour une meilleure collaboration. Les deux parties ont aussi convenu de partager les données et la documentation sur les SDSR et la promotion du Genre avec les acteurs des médias, d’accueillir et répondre aux sollicitations des acteurs des médias en matière de couverture, de traitement et de diffusion des informations liées aux SDSR et à la promotion du genre et à impliquer les médias dans la participation et la couverture de leurs activités.