Ms. Dembele Orokya, the National Director of the Promotion of Women at JHR’s roundtable 

Photo credit: JHR Mali

In Mali, nearly 49% of women have been victims of physical and sexual violence at least once in their lifetime, according to UN Women. While gender-based violence constitutes a crime, no Malian law explicitly prohibits it. Since 2017, civil society organizations have mounted a strong campaign for the adoption of a draft law against gender-based violence that was introduced to parliament and that has yet to be approved due to opposition from traditionalist groups. The lack of legal mechanisms to protect women and girls render them more vulnerable to gender-based violence.

 

On Friday, October 30, 2020, JHR held a round table that brought together media professionals, civil society actors involved in the promotion of human rights, and state representatives to discuss the issue of domestic violence. The event was co-chaired by Ms. Dembele Orokya, the national director of the Promotion of Women, and Mr. Abdoul M. Thiam, the coordinator of CEDEP. The objective of the discussions was to take stock of existing legal and cultural mechanisms that protect women against gender-based violence, and to collect recommendations on best preventive and protective approaches.

 

Gender-based violence is firmly rooted in Malian culture and few mechanisms exist to prevent it. According to Ms. Dembele Orokya “Violence constitutes a serious violation of fundamental human rights; although Mali has ratified several international, regional and sub-regional texts, few of these texts have found an effective translation in the national legal arsenal. This is due in large part to socio-cultural constraints, which sometimes encourage violence”.

 

During the roundtable, several recommendations were proposed to remedy the problem of gender-based violence such as organizing advocacy campaigns to pressure Malian authorities to adopt and apply the draft law on GBV, strengthening the collection and dissemination of data on GBV issues, and the creation of a consultation framework between various stakeholders to federate intervention actions to raise awareness among the population. 

 

JHR is committed to supporting the various stakeholders to promote respect for the rights of women and girls in Mali.Since June 2019, JHR has been working in Mali on the implementation of the Project “Strengthening Media to Promote an Inclusive Democracy in Mali” in close partnership with the Maison de la Presse du Mali, the Union des Radios et Télévisions Libres du Mali (URTEL) and the Higher School of Journalism and Communication Sciences of Bamako with funding from the United Nations Fund for Democracy UNDEF / UNDEF.

 

La violence basée sur le genre : Un fléau à éradiquer au Mali

 

Au Mali, près de 49% de femmes ont été victimes au moins une fois dans leur vie de violence physique et sexuelle selon L’ONU femmes. Ce phénomène constitue un délit, mais aucune loi malienne n’interdit explicitement la violence basée sur le genre. Depuis 2017, un avant-projet de loi contre les violences basées sur le genre est bloqué par des groupes traditionalistes. L’absence de mécanismes visant à protéger les femmes et filles contre la violence basée sur le genre les rends plus vulnérables.

 

Le vendredi, 30 octobre 2020, JHR a tenu une table ronde entre professionnels des médias, les acteurs de la société civile intervenant dans le domaine de la promotion des droits humains, et le partenaire étatique sur les violences conjugales. Cette table ronde a réuni près d’une vingtaine (20) de personnes dont huit (08) participantes sous la présidence du coordinateur du CEDEP Monsieur Abdoul M. Thiam, et de la directrice nationale de la Promotion de la Femme, Mme Dembele Orokya. L’objectif de la rencontre était de faire un état de lieu sur les les dispositifs de protection des femmes contre les violences conjugales existant au Mali et de recueillir des recommandations sur les moyens de prévention et de protection des femmes face à ce fléau.

 

La violence basée sur le genre est solidement enracinée dans la culture malienne et peu de mécanisme existe pour le prévenir.  Selon, Mme Dembele Orokya « Les violences constituent une violation grave des droits fondamentaux de la personne humaine, bien que le Mali ait souscrit à plusieurs textes internationaux, régionaux et sous-régionaux, peu de ces textes ont trouvé une traduction effective, dans l’arsenal juridique national. Cette fébrilité est due en grande partie aux pesanteurs socio-culturelles, qui encouragent quelques fois les violences ». 

 

Au cours de l’événement, les intervenants ont offert plusieurs recommandations pour remédier au problème de violence basée sur le genre telles l’organisation des plaidoyers à l’endroit des autorités maliennes pour l’adoption et l’application de la loi sur les VBG au Mali ; le renforcement de la collecte et diffusion des données sur les questions de VBG et la création d’un cadre de concertation entre les différentes parties prenantes pour fédérer les actions d’intervention pour sensibiliser les populations. JHR s’est engagé à appuyer les différentes parties prenantes pour promouvoir le respect des droits des femmes et filles au Mali.

 

Depuis juin 2019, JHR intervient au Mali à travers la mise en œuvre du Projet « Renforcement des médias pour promouvoir la démocratie inclusive au Mali » en partenariat étroit avec la Maison de la Presse du Mali, de l’Union des Radios et Télévisions Libres du Mali (URTEL) et l’Ecole Supérieure de Journalisme et des Sciences de la Communication de Bamako grâce au financement du Fonds des Nations Unies pour la Démocratie FNUD/UNDEF