DRC: International Day to End Impunity for Crimes Against Journalists

By Prince Murhula

Prince Murhula is the Project Manager at JHR – DRC.

The Democratic Republic of Congo is a country that continues to record a significantly high number of assassinations, threats and assaults against journalists.

According to a 2018 report by the NGO Journalists in Danger (JED), 12 Journalists were killed during the 17 years reign of Joseph KABILA former President of the DRC, from 2001 to 2018. In 2019, under the reign of Felix Antoine Tshisekedi, the journalist Papy Mahamba was killed on November 2 in Ituri under uncertain circumstances after covering a program on the fight against the Ebola epidemic. Many journalists continue to face threats and arbitrary arrests because of their opinions.

For years, impunity has prevailed for those who violate journalists’ rights. Very few trials have been opened following violations of journalists’ rights, and the few trials held, including the one on the assassinations of journalist Serge Maheshe and Didace Namujimbo, have failed to reveal the truth about their deaths. Organizations for the defense of human rights and freedom of expression continue to demand an end to the impunity of the killings committed against Congolese journalists by calling for the opening of legal proceedings against the alleged perpetrators; this will create a safer environment for journalists to exercise their profession.

In May 2008 the military court of Bukavu condemned to death three civilians including two killers of Journalist Serge MAHESHE of the okapi radio but this trial was criticized by several organizations including the UN, because it did not shed full light on the circumstances of the assassinations.

It should be noted that prevailing impunity for attacks against Congolese journalists and the non-decriminalization of press offenses greatly stifle press freedom in the DRC.

 

RDC : impunités des tueries à l’égard des Journalistes

L a République Démocratique du Congo est un pays qui continue d’enregistrer  un nombre important des assassinats, menaces et agression envers  des journalistes.

Selon le rapport de l’ONG Journalistes en Danger JED du 2 novembre 2018, 12 Journalistes ont été tués durant le règne de Joseph KABILA ancien Président de la RDC durant les 17 de son règne soit de 2001 en 2018. En 2019, sous le règne de Felix Antoine Tshisekedi, le journaliste Papy Mahamba a été tué le 2 novembre en Ituri dans des circonstances non encore élucidée pendant qu’il venait de couvrir une émission sur la lutte contre l’épidémie de l’Ebola. D’autres continuent de subir des menaces, interpellations être arrestations à cause de leurs opinions ou en raison de leur travail.

Depuis des années, règne donc l’impunité des auteurs des atteintes aux droits des journalistes. Très peu de procès ont été ouverts suite aux atteintes aux droits des journalistes. Et les quelques procès tenus, notamment celui sur l’assassinat du journaliste Serge Maheshe et Didace Namujimbo, n’ont pas permi de révéler la vérité sur leurs morts.  Des organisations de la défense des Droits de l’Homme  et la liberté d’expression ne cessent de réclamer la fin de l’impunité des tueries commis à l’égard des Journalistes congolais en demandant l’ouverture des poursuites judiciaires des présumés auteurs des toutes ces tueries pour permettre aux journalistes d’exercer en toute liberté leur métier.

Pour rappel, en mai 2008 le tribunal militaire de Bukavu avait condamné à mort trois civils dont deux tueurs du Journaliste Serge MAHESHE de la radio okapi mais ce procès était controversé par plusieurs organisation dont l’ONU estimant que ce procès n’avait pas permis de produire toute la lumière sur les circonstances de l’assassinat.

Signalons que l’impunité des tueries contre les journalistes congolais et la non dépénalisation des délits de presse étouffent la liberté de la presse en RDC.